Léon Landini (1926-2025), militant communiste d’origine italienne et résistant pendant la seconde guerre mondiale au sein des FTP-MOI (Francs-Tireurs Partisans, Main d’Œuvre Immigrée), dont il était le dernier combattant encore vivant. Il est décédé le 21 septembre dernier à l’âge de 99 ans.
Engagé dans des actes de résistance (sabotage et guérilla urbaine) dès l’âge de 16 ans, il rejoint le Parti Communiste clandestin en 1942 au côté de plusieurs membres de sa famille : son père Aristide, son frère Roger, et ses deux sœurs. Il participa notamment au sabotage de la voie ferrée Saint-Raphaël-Cannes provoquant ainsi le déraillement d’un train de marchandise allemand.
Envoyé à Lyon en mai 1944, il participe à diverses actions de guérilla urbaine avant d’être arrêté et torturé par la Gestapo en juillet 1944. Le 24 août 1944, profitant de l’insurrection de Villeurbanne (qui sera matée par les allemands), il s’évade et reprend le combat en tant que sous-lieutenant d’une compagnie de 180 résistants.
À la Libération, il sera hospitalisé à plusieurs reprises avant de retourner vivre à Saint-Raphaël et de fonder une famille.
Militant communiste, il quitte le PCF en 2004, PCF dont il dénonçait la transformation dès les années 1990. Il partira fonder le PRCF (Pôle de Renaissance Communiste de France) dont il sera le président à sa fondation puis président d’honneur.
Militant infatigable et témoin de l’horreur nazie, il s’est éteint le 21 septembre dernier à l’âge de 99 ans. Une cérémonie a été organisée ce samedi par son parti à Bagneux, ville où il résidait, où divers responsables politiques, élus ou non (de Georges Kuzmanovic au député LFI Aurélien Saintoul), militaires, militants communistes (du PRCF et d’autres mouvements), et représentants internationaux (militants communistes russes, ambassadeur de Cuba en France…) se sont rassemblés pour un dernier adieu. La ministre du Travail démissionnaire Astrid Panosyan-Bouvet représentait le gouvernement.
Adieu Léon.
Photos : Louise Bihan 
